AQPER - Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
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Le Réveil - Sophie Gauthier

8 juin 2012 - SAGUENAY - Déjà propriétaire des centrales Pont-Arnaud et Chute Garneau, la Ville de Saguenay s’intéresse maintenant au potentiel hydroélectrique du barrage Portage-des-Roches. Le maire tentera de convaincre Québec de pouvoir y exploiter une minicentrale.

D’entrée de jeu, Jean Tremblay précise que dans le scénario envisagé, le gouvernement demeure propriétaire du barrage.

« Nous voudrions construire une centrale à côté de l’ouvrage et nous utiliserions l’une des 13 portes existantes pour turbiner », explique le premier magistrat.

Il mentionne que le potentiel qui dort à cet endroit est très intéressant. Les estimations des ingénieurs font état d’une capacité de production de six à huit mégawatts annuellement.

À titre d’exemple, les centrales Pont-Arnaud et Chute-Garneau produisent au total 13 mégawatts annuellement.

« Les résultats sont très concluants pour ces deux centrales, nous avons fait deux millions de dollars de plus que nos prévisions pour la première année d’opération ».

Convaincre Québec
La tâche de convaincre le gouvernement ne sera pas facile, admet le maire Tremblay. Il ajoute que la ville a déjà essuyé un refus de la part du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs.

« Ils nous disaient que c’était trop dangereux en raison du niveau d’eau », rapporte-t-il. Jean Tremblay mentionne que les travaux de rehaussement de l’ouvrage qui sont en cours joueront certainement en faveur de Saguenay.

« C’était leur seul argument pour lequel le ministère nous refusait. Maintenant, il n’y a plus rien pour les empêcher ».

Hydro-Québec
« Nous allons poursuivre nos études et par la suite nous irons rencontrer Hydro-Québec pour savoir combien nous pourrions avoir pour l’énergie produite ».

Très emballé par ce projet, il précise toutefois que deux conditions sont essentielles à ses yeux.

« Il faut que ça demeure un endroit où les pêcheurs pourront aller tout en étant en sécurité, on voudrait même apporter des améliorations puisqu’il n’y a pas de débarcadère ».

La sécurité des riverains est aussi une priorité. « On ne veut pas mettre en danger les bâtiments qui sont situés après le barrage, alors là-dessus on va être très vigilants ».

Il précise toutefois que ce n’est pas demain qu’un tel projet se concrétisera puisqu’il ne s’agit pas d’un dossier facile qui demandera beaucoup de travail.

Pour lire l'article dans son contexte original, cliquez ici.

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