(9 mai 2018) - Suite à la publication du rapport de la Vérificatrice générale du Québec concernant les coûts d'électricité, l'Association québécoise de la production d'énergie renouvelable (AQPER) tient à rétablir les faits concernant les retombées positives et constructives du développement de la filière éolienne au Québec.
"Le mandat et l'analyse de la Vérificatrice générale ne porte que sur les tarifs et n'inclut donc pas les retombées économiques liées à la naissance et au développement de la filière éolienne. Par ailleurs, elle constate que l'électricité patrimoniale a été exportée, non perdue, ce qui a donc permis à la société d'État de réaliser des bénéfices qui ont été retournés au gouvernement afin de contribuer à l'octroi de services à toute la population" a expliqué Jean-François Samray, président-directeur général de l'AQPER.
En effet, depuis le début des années 2000, le Québec, grâce au leadership et à la vision de ses acteurs économiques, a développé et maintenu une expertise en éolien dans plusieurs régions du Québec comme en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent. De plus, Montréal est à présent une plaque tournante continentale de la filière par sa concentration en expertise technique, industrielle et financière.
Dans un rapport sur l'intégration de l'énergie éolienne réalisé en 2015, l'IREQ évaluait ainsi les retombées de cette filière : « on estime que plus de 765 emplois équivalents temps plein directs auront été générés annuellement en moyenne de 2006 à 2017 pour construire les 38 centrales et ériger les 1 814 turbines du parc de production. Au total, plus de 9,2 milliards de dollars étaient planifiés être investis directement pour la mise en service de ce dernier, auxquels on doit ajouter un investissement global de 1,71 milliard de dollars dans son réseau par le Transporteur (Hydro-Québec), pour un investissement direct de 2 944 $/kW installé. On estime également qu'autour de 300 emplois permanents seront ensuite nécessaires à l'exploitation des centrales du programme. Enfin, on évalue qu'environ 30,0 millions de dollars en redevances de toutes sortes seraient versés chaque année d'exploitation aux propriétaires et communautés les accueillant.»
" Le rapport de la vérificatrice met l'emphase sur l'effet de décisions politiques et administratives qui ont été prises relativement aux approvisionnements en électricité et dont l'évaluation ne peut se faire sans considérer les bénéfices de l'exportation de l'énergie disponible et les retombées économiques pour tous les québécois. Aujourd'hui, l'énergie éolienne a atteint un coup de production très compétitif et le Québec est le leader éolien de la côte est américaine. Cela nous permet d'être excessivement bien positionné pour bénéficier de la transition énergétique continentale comme le démontre la réussite d'entreprises de l'industrie éolienne québécoise dans l'exportation de matériel, d'expertise et de services à travers le monde " a conclu monsieur Samray.
"Le mandat et l'analyse de la Vérificatrice générale ne porte que sur les tarifs et n'inclut donc pas les retombées économiques liées à la naissance et au développement de la filière éolienne. Par ailleurs, elle constate que l'électricité patrimoniale a été exportée, non perdue, ce qui a donc permis à la société d'État de réaliser des bénéfices qui ont été retournés au gouvernement afin de contribuer à l'octroi de services à toute la population" a expliqué Jean-François Samray, président-directeur général de l'AQPER.
En effet, depuis le début des années 2000, le Québec, grâce au leadership et à la vision de ses acteurs économiques, a développé et maintenu une expertise en éolien dans plusieurs régions du Québec comme en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent. De plus, Montréal est à présent une plaque tournante continentale de la filière par sa concentration en expertise technique, industrielle et financière.
Dans un rapport sur l'intégration de l'énergie éolienne réalisé en 2015, l'IREQ évaluait ainsi les retombées de cette filière : « on estime que plus de 765 emplois équivalents temps plein directs auront été générés annuellement en moyenne de 2006 à 2017 pour construire les 38 centrales et ériger les 1 814 turbines du parc de production. Au total, plus de 9,2 milliards de dollars étaient planifiés être investis directement pour la mise en service de ce dernier, auxquels on doit ajouter un investissement global de 1,71 milliard de dollars dans son réseau par le Transporteur (Hydro-Québec), pour un investissement direct de 2 944 $/kW installé. On estime également qu'autour de 300 emplois permanents seront ensuite nécessaires à l'exploitation des centrales du programme. Enfin, on évalue qu'environ 30,0 millions de dollars en redevances de toutes sortes seraient versés chaque année d'exploitation aux propriétaires et communautés les accueillant.»
" Le rapport de la vérificatrice met l'emphase sur l'effet de décisions politiques et administratives qui ont été prises relativement aux approvisionnements en électricité et dont l'évaluation ne peut se faire sans considérer les bénéfices de l'exportation de l'énergie disponible et les retombées économiques pour tous les québécois. Aujourd'hui, l'énergie éolienne a atteint un coup de production très compétitif et le Québec est le leader éolien de la côte est américaine. Cela nous permet d'être excessivement bien positionné pour bénéficier de la transition énergétique continentale comme le démontre la réussite d'entreprises de l'industrie éolienne québécoise dans l'exportation de matériel, d'expertise et de services à travers le monde " a conclu monsieur Samray.