La centrale hydroélectrique de l'Eastmain-1-A a été inaugurée aujourd'hui.
Le premier ministre Jean Charest était ce matin dans le Nord-du-Québec où il a participé à l’inauguration de la nouvelle centrale. D’une puissance installée de 768 MW, celle-ci pourrait produire l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de plus de 135 000 foyers.
L’Eastmain-1-A s’inscrit dans la Stratégie énergétique du gouvernement. Elle fait également partie intégrante du projet global de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert par lequel le potentiel hydroélectrique du Québec est utilisé comme levier de développement, de richesse et de création d’emplois. L’ensemble de ce projet est également caractérisé par ses nombreuses mesures destinées à préserver l’environnement et à tenir compte des préoccupations exprimées par le milieu d’accueil. D’ailleurs, dans son inventaire annuel, l’Observatoire des énergies renouvelables soulignait que l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert est « un modèle du genre en matière d’intégration des contraintes environnementales ».
« Je salue tous ceux qui ont permis à ce grand projet de se réaliser. Fruit de multiples consultations, la mise en service de la centrale de l’Eastmain-1-A permet d’envisager avec confiance le développement économique du Québec et particulièrement du territoire de la Baie-James. L'acceptation sociale du projet, rendue possible par l'établissement d'ententes avec les Cris et les Jamésiens et combinée au savoir-faire et à l’expertise des Québécois, a assurément contribué à sa réussite », a déclaré le premier ministre Charest.
Jean Charest était aujourd’hui accompagné du ministre des Ressources naturelles et de la Faune et ministre responsable du Plan Nord, Clément Gignac, du ministre responsable des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley, et du ministre responsable de la région du Nord-du-Québec, Pierre Corbeil. Étaient également présents pour l’occasion le président de la Conférence régionale des élus de la Baie-James, Gérald Lemoyne, le grand chef du Grand conseil des Cris, Matthew Coon Come, et le président-directeur général d’Hydro-Québec, Thierry Vandal.