AQPER - Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
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SAINT-FÉLICIEN - Le projet d'augmentation de production de 9,5 mégawatts d'électricité à l'usine de cogénération de Fibrek semble bien accueilli par la population et ne suscite aucune opposition

Hier se tenait une soirée de consultation organisée par le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) pour valider l'accessibilité sociale du projet. Une vingtaine de personnes y ont assisté, dont la moitié représentait la compagnie Fibrek.

 

Pas de question du public à part celles des journalistes et un commentaire du maire Gilles Potvin qui a salué l'innovation utilisée. Celle-ci va permettre de produire plus d'électricité sans augmenter la consommation de biomasse.

En effet, la compagnie a modifié son projet initial de 11,3 M$ pour un de 21,5 M$ plus performant et plus efficace. La nouvelle technologie utilisée combinée à une réduction de 10 % des besoins énergétiques de l'usine permet de récupérer de la vapeur et de l'utiliser pour en faire de l'électricité. L'usine de cogénération produira désormais 42,5 mégawatts, mais en brûlant la même quantité d'écorces que pour 33 mégawatts.

La compagnie évite donc d'acheter 60 000 tonnes de biomasses sur les marchés. L'entreprise réalisera ainsi des profits annuels de 6 M$. Des revenus garantis qui viendront compenser la fluctuation du prix de la pâte.

" Il ne faisait aucun doute que cette solution était la plus rentable pour nous. Surtout avec la rareté possible de la biomasse qui risquerait d'en faire monter le prix ", a indiqué, Jean-Pierre Benoit, vice-président aux ventes chez Fibrek. La compagnie ne semble pas inquiète de se retrouver avec des problèmes d'approvisionnement dans le futur. Elle dispose d'un contrat à long terme négociable tous les ans avec AbitibiBowater.

Pour réaliser les 9,5 mégawatts d'électricité, un nouveau turboalternateur ultra performant et une unité de refroidissement seront installés. La mise en service est prévue pour 2012.

Impacts

Selon l'étude d'impacts réalisée par la firme Roche, les répercussions sur l'environnement ne seraient pas importantes. La quantité d'eau puisée dans l'Ashuapmushuan sera augmenté de 1, 8 % et celle rejetée dans la Mistassini augmentera de 2, 6 %. Les émissions dans l'atmosphère ne changent pas et la compagnie continue à travailler pour les réduire. Le projet n'a pas d'impact sur la faune et la flore, car la température de l'eau rejetée restera la même.

Finalement, le nouveau projet comparé au premier évite onze voyages de camions supplémentaires par jour.

La population dispose de 45 jours pour prendre connaissance des documents expliquant le projet. Ils sont disponibles sur le site internet du BAPE et à la bibliothèque municipale de Saint-Félicien. Ils ont le même délai pour faire une demande d'audiences publiques. Sinon un rapport sera déposé à la mi-août au ministre de l'Environnement. C'est ensuite le conseil des ministres qui, par décret, acceptera le projet tel quel ou avec des modifications.

Lpotvin@lequotidien.com

 

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