Journal La Seigneurie
25 juin 2013 - La construction de l’usine de biométhanisation à Varennes devrait bientôt s’amorcer. Les trois MRC impliquées dans le dossier ont franchi une nouvelle étape alors que le gouvernement provincial a adopté un projet de loi leur permettant d’emprunter la somme nécessaire à la réalisation du projet.
«Avec l’adoption de cette loi, on est optimiste que le projet va aboutir bientôt», affirme Sylvain Berthiaume, directeur général de la MRC de Marguerite-D’Youville.
La Société d’Économie Mixte de l’Est de la Couronne Sud (SÉMECS), qui regroupe les MRC de Marguerite-D’Youville, de La Vallée-du-Richelieu et de Rouville ainsi que Biogaz EG, formé d’Éthanol Greenfield et du groupe Valorrr, mène ce projet. Selon la loi, explique M. Berthiaume, les municipalités membres de la SÉMECS ne pouvaient emprunter ou garantir un emprunt d’une somme supérieure à la valeur capital-action qui se situe à 10 000$. Le projet est de l’ordre de 55 à 65M$.
«Finalement, le projet de loi nous permet d’emprunter pourvu que le ministre des Affaires municipales approuve la dépense. Nous ne sommes plus limités comme avant», mentionne-t-il.
Pas encore commencé
Mais avant de lancer les appels d’offres pour la construction, la SÉMECS doit attendre l’annonce des subventions des deux paliers de gouvernement, qui devrait se faire prochainement.
«On vise toujours fin 2014, début 2015 pour que l’usine soit en activité. Mais tant que l’annonce des subventions tarde, le projet est retardé», mentionne M. Berthiaume. Il estime qu’il prendra de 18 à 21 mois pour la construction de l’usine.
Le projet est hautement subventionné, soutient-il, et ne devrait pas être payé par les contribuables.
La biométhanisation est un procédé naturel basé sur la dégradation de matière organique, restes de table ou résidus verts, en l'absence d'oxygène. Ce processus se fait dans un milieu fermé et rien ne s'échappe dans l'atmosphère. De cette dégradation, on obtient la production d’un digestat, le reste de la matière digérée qui peut se transformer en compost, par exemple, et du biogaz, qui peut notamment servir à chauffer un bâtiment.
Pour voir l'article dans son contexte original, cliquez ici.