Montréal, le 30 juin 2021 - L’Association québécoise de la production d’énergie renouvelable (AQPER) a déposé, le 25 juin dernier, ses commentaires concernant le Projet de règlement du gouvernement du Québec sur l’intégration de contenu à faible intensité carbone dans l’essence et le carburant diesel.
L'AQPER juge que le développement d’une industrie québécoise des biocarburants, l’amélioration de la balance commerciale du Québec et l’atteinte des objectifs de réduction des GES fixés par le gouvernement sont tributaires d’un marché local solide. En ce sens, l’AQPER propose neuf recommandations simples et concrètes pour bonifier le projet de règlement et accélérer le développement commercial et technologique de la filière québécoise des biocarburants.
Au nombre de ces recommandations, mentionnons la publication de rapports d’activités contenant l’information relative au processus de transactions du marché de crédit (les prix des crédits, le nombre de crédits échangés et les participants au marché) afin de développer un marché viable, efficace, et utile à l’instar d’autres juridictions. L’AQPER suggère aussi de spécifier que la personne responsable de la certification des crédits devra faire partie d’une organisation tierce, c’est-à-dire qu’elle ne pourra pas être liée à l’organisation qui crée les crédits, ni à celle qui les achète, dans le but de s’ajuster aux exigences des institutions financières. l’AQPER recommande l’utilisation d’un modèle de cycle de vie à même d’adapter l’ensemble des données d’exploitation locales, notamment les émissions liées à l’électricité renouvelable québécoise. L’AQPER suggère enfin d’augmenter les objectifs de réduction de l’intensité carbone du carburant diesel pour s’adapter aux intrants du marché québécois et pour diminuer l’influence de l’intensité carbone sur le volume de carburant à produire. Finalement, il est recommandé de hausser l’intensité carbone de référence pour l’essence afin de préserver la compétitivité des producteurs québécois sur notre territoire.
« Nous saluons la volonté gouvernementale d’intégrer du contenu à faible intensité carbone dans l’essence et le diesel. Le recours aux carburants propres et renouvelables, produits localement, pour remplacer une partie des carburants fossiles est une approche à la fois réaliste, profitable et dont l’efficacité a déjà été clairement démontrée. Le projet de règlement est un pas dans la bonne direction, mais l’industrie aura également besoin, à court terme, d’un support à la production afin d’atteindre son plein potentiel », a affirmé le président-directeur général de l’AQPER, Monsieur Gabriel Durany.
Rappelons que le Québec comptait 140 000 nouveaux « camions légers » immatriculés au 31 décembre 2020 par rapport à la même date l’année précédente. Ce bond est le plus important constaté dans cette catégorie depuis au moins 10 ans. Or, il a fallu attendre le 30 avril 2021 pour que le Québec dépasse le seuil symbolique des 100 000 véhicules électriques et hybrides rechargeables. Les biocarburants doivent donc faire partie des solutions pour réduire les émissions de GES du secteur des transports qui est responsable à lui seul de près de 44 % de toutes nos émissions.
L'AQPER juge que le développement d’une industrie québécoise des biocarburants, l’amélioration de la balance commerciale du Québec et l’atteinte des objectifs de réduction des GES fixés par le gouvernement sont tributaires d’un marché local solide. En ce sens, l’AQPER propose neuf recommandations simples et concrètes pour bonifier le projet de règlement et accélérer le développement commercial et technologique de la filière québécoise des biocarburants.
Au nombre de ces recommandations, mentionnons la publication de rapports d’activités contenant l’information relative au processus de transactions du marché de crédit (les prix des crédits, le nombre de crédits échangés et les participants au marché) afin de développer un marché viable, efficace, et utile à l’instar d’autres juridictions. L’AQPER suggère aussi de spécifier que la personne responsable de la certification des crédits devra faire partie d’une organisation tierce, c’est-à-dire qu’elle ne pourra pas être liée à l’organisation qui crée les crédits, ni à celle qui les achète, dans le but de s’ajuster aux exigences des institutions financières. l’AQPER recommande l’utilisation d’un modèle de cycle de vie à même d’adapter l’ensemble des données d’exploitation locales, notamment les émissions liées à l’électricité renouvelable québécoise. L’AQPER suggère enfin d’augmenter les objectifs de réduction de l’intensité carbone du carburant diesel pour s’adapter aux intrants du marché québécois et pour diminuer l’influence de l’intensité carbone sur le volume de carburant à produire. Finalement, il est recommandé de hausser l’intensité carbone de référence pour l’essence afin de préserver la compétitivité des producteurs québécois sur notre territoire.
« Nous saluons la volonté gouvernementale d’intégrer du contenu à faible intensité carbone dans l’essence et le diesel. Le recours aux carburants propres et renouvelables, produits localement, pour remplacer une partie des carburants fossiles est une approche à la fois réaliste, profitable et dont l’efficacité a déjà été clairement démontrée. Le projet de règlement est un pas dans la bonne direction, mais l’industrie aura également besoin, à court terme, d’un support à la production afin d’atteindre son plein potentiel », a affirmé le président-directeur général de l’AQPER, Monsieur Gabriel Durany.
Rappelons que le Québec comptait 140 000 nouveaux « camions légers » immatriculés au 31 décembre 2020 par rapport à la même date l’année précédente. Ce bond est le plus important constaté dans cette catégorie depuis au moins 10 ans. Or, il a fallu attendre le 30 avril 2021 pour que le Québec dépasse le seuil symbolique des 100 000 véhicules électriques et hybrides rechargeables. Les biocarburants doivent donc faire partie des solutions pour réduire les émissions de GES du secteur des transports qui est responsable à lui seul de près de 44 % de toutes nos émissions.