L'Avantage
28 février 2013 - Le TechnoCentre éolien a dévoilé les résultats de deux études portant sur l’accumulation de givre sur les éoliennes qui ont permis de développer une méthode de classification de la sévérité des événements de givre. Cette méthode permettra de valider avec une plus grande efficacité des modèles de prévisions météorologiques et d’accrétion de givre sur les pales d’éoliennes.
De plus, le TechnoCentre éolien et le Centre national de recherche technique de la Finlande (VTT), ont uni leurs efforts afin de déterminer si des vibrations dans les éoliennes peuvent être causées par le givre. Des prises de données, effectuées sur les éoliennes du site de recherche du TechnoCentre éolien situées au Québec (Canada) et sur des éoliennes érigées en sol finlandais, ont démontré que les vibrations mesurées étaient plus accentuées lors d’événements de givre. Ce constat pourrait éventuellement être pris en compte dans les modèles de simulation utilisés dans les normes de conception des éoliennes de grande puissance. D’ailleurs, un groupe de travail issu de la Commission électrotechnique internationale (CEI), dont fait notamment partie le TechnoCentre éolien, révise actuellement les lignes directrices des normes de conception des éoliennes (IEC 61400-1) concernant les cas de charge associés à la glace.
Les résultats de ses travaux sont intéressants et pertinents dans le contexte où une étude de Ressources naturelles Canada réalisée en 2012 révélait que la perte de production éolienne occasionnée par les climats froids se chiffre à près de 192 millions de dollars par année au Canada.
«Ces résultats sont les premiers que nous présentons depuis la nomination du TechnoCentre éolien en novembre 2012 comme représentant du Canada au sein du groupe de travail de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur l’énergie éolienne en climat nordique. Par nos travaux, nous avons démontré que nos chercheurs réalisent des études rigoureuses qui contribuent à l’avancement des connaissances dans notre domaine. La communauté internationale a d’ailleurs accueilli avec beaucoup d’intérêt les résultats de nos études en plus de reconnaître que nous sommes les seuls au monde à posséder un site de test en énergie éolienne en climat nordique et en terrain complexe», a affirmé Frédéric Côté, directeur général du TechnoCentre éolien.
Nos travaux de recherche visant à mesurer l’impact du climat nordique sur la productivité des éoliennes se poursuivent. L’industrie éolienne mondiale a besoin de documenter davantage les différents phénomènes reliés aux conditions nordiques et le TechnoCentre éolien y participe activement.
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