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Nous avons tout fait pour offrir la meilleure collaboration possible au gouvernement, a dit le vice-président de l’Association canadienne de l’éolienne. «Malgré cela, le silence règne, l’incertitude demeure et les rumeurs se multiplient dans tous les sens, alors que la filière éolienne ajoute environ un demi-milliard $ annuellement à l’économie de la province.»
Les intervenants de cette industrie exigent de Québec qu’il lance sans autre forme de délai les appels d’offres nécessaires pour obtenir un minimum de 700 MW d’énergie du vent.
L’Association a fait appel à plusieurs élus de différentes MRC qui souhaitent obtenir des investissements éoliens.
Il y a 5 000 travailleurs qui sont inquiets, disent leurs porte-parole. «Le maintien et le développement de la filière éolienne ne concernent pas uniquement l’industrie et ses travailleurs. Cela concerne des communautés d’ici et le Québec en entier. Le Québec compte parmi les leaders nord-américains de l’énergie éolienne, et Montréal est le pôle de l’éolien dans l’est du continent.»
Une délégation de représentants de cette industrie et de communautés locales seront à l’Assemblée nationale tantôt pour faire valoir leur point.
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