(27 juin 2018) - Les audiences publiques de la Régie de l'énergie portait sur l'usage cryptographique appliqué aux chaînes de blocs.
L’AQPER s’est demandée, à la lumière de la demande présentée par le Distributeur, des témoignages de plusieurs intervenants observateurs et des contre-interrogatoires des témoins du Distributeur : « Quel est l’impact réel que le distributeur veut éviter »? « De quelle ampleur est la demande potentielle ? » « Quand cet impact se concrétisera-t-il » ? Elle a souligné qu’une demande additionnelle de 18 000 MW qui proviendraient de demandes soudaines, massives et simultanées de service n’a pas été validée et que la demande à terme pourrait être considérablement moindre puisque certaines demandes pouvaient n’avoir été que des demandes d’informations et l’attrait pour le minage de cryptomonnaies a substantiellement diminué depuis l’étude de cet usage spécifique par le Distributeur et KPMG. Enfin, l’AQPER comprend mal les préoccupations concernant un déficit de puissance à la pointe, puisque le Distributeur reconnait qu’il pourrait prévoir l’octroi de l’énergie accompagnée d’une obligation d’interruption / délestage pendant les 300 heures de la pointe, l’effacement de la nouvelle demande du bilan du Distributeur assurant, de l’aveu de celui-ci, la fiabilité du service. C’est d’ailleurs ce qui se fait entre autres dans certains réseaux municipaux.
Selon l’AQPER, et nombre d’intervenants et observateurs, les technologies de chaînes de bloc présentent un potentiel de développement économique plus important que ne le fait valoir le Distributeur; il n’y a pas de preuve de danger imminent pour la fiabilité des approvisionnements; le 15 septembre 2018 n’est pas la date butoir qu’y voit le Distributeur puisque le décret mentionne expressément qu’il n’expirera que lorsque les tarifs et conditions de distribution pour un usage cryptographique appliqué aux chaînes de blocs seront déterminées par une décision finale de la Régie.
En conclusion, l’AQPER a invité la Régie à ne pas approuver la demande d’Hydro-Québec et à poursuivre son étude du dossier. Dans ce cadre, l’AQPER a indiqué qu’elle est prête à faire partie d’un groupe de travail pour explorer comment les producteurs d’énergie renouvelable peuvent par des solutions contractuelles innovatrices répondre aux demandes de service auxquelles le Distributeur aura réellement à répondre.
L’AQPER s’est demandée, à la lumière de la demande présentée par le Distributeur, des témoignages de plusieurs intervenants observateurs et des contre-interrogatoires des témoins du Distributeur : « Quel est l’impact réel que le distributeur veut éviter »? « De quelle ampleur est la demande potentielle ? » « Quand cet impact se concrétisera-t-il » ? Elle a souligné qu’une demande additionnelle de 18 000 MW qui proviendraient de demandes soudaines, massives et simultanées de service n’a pas été validée et que la demande à terme pourrait être considérablement moindre puisque certaines demandes pouvaient n’avoir été que des demandes d’informations et l’attrait pour le minage de cryptomonnaies a substantiellement diminué depuis l’étude de cet usage spécifique par le Distributeur et KPMG. Enfin, l’AQPER comprend mal les préoccupations concernant un déficit de puissance à la pointe, puisque le Distributeur reconnait qu’il pourrait prévoir l’octroi de l’énergie accompagnée d’une obligation d’interruption / délestage pendant les 300 heures de la pointe, l’effacement de la nouvelle demande du bilan du Distributeur assurant, de l’aveu de celui-ci, la fiabilité du service. C’est d’ailleurs ce qui se fait entre autres dans certains réseaux municipaux.
Selon l’AQPER, et nombre d’intervenants et observateurs, les technologies de chaînes de bloc présentent un potentiel de développement économique plus important que ne le fait valoir le Distributeur; il n’y a pas de preuve de danger imminent pour la fiabilité des approvisionnements; le 15 septembre 2018 n’est pas la date butoir qu’y voit le Distributeur puisque le décret mentionne expressément qu’il n’expirera que lorsque les tarifs et conditions de distribution pour un usage cryptographique appliqué aux chaînes de blocs seront déterminées par une décision finale de la Régie.
En conclusion, l’AQPER a invité la Régie à ne pas approuver la demande d’Hydro-Québec et à poursuivre son étude du dossier. Dans ce cadre, l’AQPER a indiqué qu’elle est prête à faire partie d’un groupe de travail pour explorer comment les producteurs d’énergie renouvelable peuvent par des solutions contractuelles innovatrices répondre aux demandes de service auxquelles le Distributeur aura réellement à répondre.