AQPER - Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
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Marc Rochette
Le Nouvelliste

16 septembre 2013--Même si le programme existe en raison de la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2 à Bécancour, c'est plutôt à Trois-Rivières que la première ministre Pauline Marois a procédé à la première annonce dans le cadre du Fonds de diversification économique de 200 millions de dollars.

Et c'est l'entreprise Marmen qui ouvre la voie avec l'obtention d'un prêt de cinq millions de dollars. Son projet d'agrandissement évalué à 25 millions de dollars devrait créer une centaine d'emplois en plus de lui permettre d'accroître sa capacité de production.

«Il faut aller là où il y a des projets avec des investissements structurants et il faut procéder quand on est prêt», a justifié Mme Marois qui ne voulait pas faire attendre la famille Pellerin au profit d'une première annonce stratégique à Bécancour.

S'inspirant de l'actualité, la première ministre a parlé des «valeurs» de Marmen telles que l'originalité, la flexibilité et l'audace qui en font un leader nord-américain dans son domaine.

«Vous êtes devenus un véritable fleuron de l'économie québécoise», a-t-elle lancé dans une usine fraîchement construite.

En effet, outre l'annonce de l'agrandissement de deux bâtiments du 845 de la rue Berlinguet qui sera marqué par l'achat de plusieurs machines-outils d'ici le début de 2014, Marmen vient de compléter la construction d'une nouvelle installation au 815 de la rue Houssart au coût de 13 millions de dollars. Une cinquantaine d'emplois ont été créés dans ce cas.

D'ailleurs, on y fait déjà de l'usinage de pièces de petites dimensions pour le marché pétrolier. De plus, de nouvelles installations permanentes destinées à la formation de nouveaux machinistes seront bientôt terminées et permettront d'accueillir la 5e édition du programme de cohorte d'usinage à compter du 30 septembre 2013, qui offre la conciliation travail-études, en collaboration avec Emploi-Québec et le Carrefour formation Mauricie.

Comptant bientôt entre 1200 et 1300 employés dans ses diverses unités, la direction de Marmen ne cesse de déployer des efforts de recrutement.

«Il y a des emplois disponibles tout de suite. On a la capacité à former des gens et la main-d'oeuvre est capable d'absorber les connaissances», a fait savoir le président Patrick Pellerin qui parle des avantages compétitifs à rester à Trois-Rivières alors que 100 % de la production est exportée aux États-Unis.

Même des candidats n'ayant pas complété leurs études secondaires peuvent recevoir de la formation sur mesure pour devenir des opérateurs en usinage, a-t-on précisé au sein de son équipe.

Depuis sa fondation en 1972, Marmen est devenu un chef de file mondial qui se spécialise justement dans l'usinage de haute-précision, la fabrication et l'assemblage mécanique. Elle fabrique des pièces de toutes tailles dans des secteurs variés tels que le pétrole et le gaz, l'énergie éolienne et hydroélectrique, les turbines à gaz et à vapeur, les mines, l'acier et l'aluminium ainsi que dans de nouveaux marchés cibles comme la construction navale, le médical, la défense et le militaire.

Dans ce dernier cas, l'entreprise vient d'obtenir, par exemple, un contrat pour transformer dix chars d'assaut de l'armée canadienne en véhicules civils. Par contre, Marmen a laissé tomber la filière nucléaire, non pas en raison de Gentilly-2, mais à la suite de la crise économique et des effets dévastateurs de l'accident de Fukushima sur les marchés.

«Il y a une révolution énergétique en cours aux États-Unis. On a senti le boom», a souligné Patrick Pellerin, d'où l'ouverture d'une usine plus tôt cette année au Dakota du Sud, dans la ville de Brandon, en banlieue de Sioux Falls.

Et sur la cinquantaine d'employés déjà en poste chez Marmen Energy, on compte huit travailleurs de Trois-Rivières.

«À cause qu'on est diversifié, on n'a pas fait de mises à pied pendant la crise économique», a fièrement conclu celui qui n'écarte pas d'autres agrandissements, ni d'autres recours au Fonds de 200 millions.

Pour voir l'article dans son contexte original, cliquez ici.

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