De Par Lise Millette – Il y a 18 heures
MONTREAL — Fondation Rivières s'oppose au projet hydroélectrique Petit-Mécatina, sur la Basse-Côte-Nord. L'idée présentée dimanche par le premier ministre Jean Charest prévoit de devancer la construction d'une centrale produisant 1500 mégawatts.
La directrice de l'organisme, Anne-Marie Saint-Cerny , déplore cette nouvelle exploitation sur la Côte-Nord, considérant que la région est littéralement "livrée aux bulldozers". Elle ajoute qu'il n'existe actuellement pas de besoins pour cette énergie et qu'en bout de piste, ce sont les citoyens du Québec qui en paieront les frais, en assumant les coûts de construction des barrages.
Fondation Rivières amorcera sous peu une campagne d'information pour démontrer les solutions de rechange au développement hydroélectrique. L'organisme entend aussi contester le processus d'examen du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement, dont les recommandations ne sont pas suffisamment prises en considération, selon Anne-Marie Saint-Cerny.
Elle cite en exemple l'une des conclusions du BAPE sur le projet de la rivière Romaine, qui précisait qu'une rivière équivalente devait être protégée sur la Côte-Nord. En prévoyant un projet sur la rivière Petit Mécatina, elle considère que cette condition n'a pas été respectée, qualifiant le BAPE "de mascarade cynique".
Fondation Rivières continuera de s'opposer au projet de la Romaine et ce, même si les travaux ont été amorcés la semaine dernière. L'organisme demeure confiant de pouvoir interrompre le projet, d'autant que le chantier prendra énormément de temps à être finalisé.
Anne-Marie Saint-Cerny estime que l'hydroélectricité n'est pas le moyen le plus propre pour produire de l'énergie et que plusieurs économies peuvent être dégagées par des programmes d'efficacité énergétique et le développement de la filière éolienne.
Elle ajoute que faire des bararges n'est pas une manière de créer de l'emploi à long terme et qu'il importe de comptabilitser les dégâts énormes et les factures environnementales qu'entraînent les barrages.
Le mardi 26 mai 2009
http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5ituXd0tazlT7nAdWqfyV72sz7B7A
MONTREAL — Fondation Rivières s'oppose au projet hydroélectrique Petit-Mécatina, sur la Basse-Côte-Nord. L'idée présentée dimanche par le premier ministre Jean Charest prévoit de devancer la construction d'une centrale produisant 1500 mégawatts.
La directrice de l'organisme, Anne-Marie Saint-Cerny , déplore cette nouvelle exploitation sur la Côte-Nord, considérant que la région est littéralement "livrée aux bulldozers". Elle ajoute qu'il n'existe actuellement pas de besoins pour cette énergie et qu'en bout de piste, ce sont les citoyens du Québec qui en paieront les frais, en assumant les coûts de construction des barrages.
Fondation Rivières amorcera sous peu une campagne d'information pour démontrer les solutions de rechange au développement hydroélectrique. L'organisme entend aussi contester le processus d'examen du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement, dont les recommandations ne sont pas suffisamment prises en considération, selon Anne-Marie Saint-Cerny.
Elle cite en exemple l'une des conclusions du BAPE sur le projet de la rivière Romaine, qui précisait qu'une rivière équivalente devait être protégée sur la Côte-Nord. En prévoyant un projet sur la rivière Petit Mécatina, elle considère que cette condition n'a pas été respectée, qualifiant le BAPE "de mascarade cynique".
Fondation Rivières continuera de s'opposer au projet de la Romaine et ce, même si les travaux ont été amorcés la semaine dernière. L'organisme demeure confiant de pouvoir interrompre le projet, d'autant que le chantier prendra énormément de temps à être finalisé.
Anne-Marie Saint-Cerny estime que l'hydroélectricité n'est pas le moyen le plus propre pour produire de l'énergie et que plusieurs économies peuvent être dégagées par des programmes d'efficacité énergétique et le développement de la filière éolienne.
Elle ajoute que faire des bararges n'est pas une manière de créer de l'emploi à long terme et qu'il importe de comptabilitser les dégâts énormes et les factures environnementales qu'entraînent les barrages.
Le mardi 26 mai 2009
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