« Les énergies renouvelables : un avenir tangible »
24 février 2011 - Le président-directeur général de l'Association québécoise de la production d'énergie renouvelable (AQPER), Jean-François Samray, dresse un bilan positif du colloque Vers une prospérité renouvelable. « Ce colloque a été l'occasion d'échanger sur les perspectives d'avenir des différentes filières de production d'énergie renouvelable. Le grand intérêt et la grande qualité des participants démontrent que ce secteur en est un d'avenir, » ajoute-t-il.
En ouverture de colloque, monsieur Samray a tenu à souligner aux promoteurs qu'ils ont la grande responsabilité de communiquer avec les communautés d'accueil. « Si un projet n'est pas acceptable aux yeux de la population locale, il est du devoir du promoteur de prendre en considération les demandes et de s'ajuster. Le cas échéant, il ne verra pas le jour, » rappelle-t-il. « Pour nous aider, il serait souhaitable d'accorder une plus grande place au processus de consultation préalable. Une telle façon de faire est actuellement difficile à mettre en œuvre dans le cadre du processus d'approvisionnement d'Hydro-Québec, » ajoute-t-il.
Le président du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), Pierre Renaud, a lui aussi rappelé l'importance des « consultations avec les communautés d'accueil pour favoriser le succès de l'implantation des projets issus des différentes filières ».
Le directeur général du Regroupement national des conseils régionaux de l'environnement, Philippe Bourke, a pour sa part lancé un appel afin de « mobiliser le Québec en faveur d'un marché pour les énergies renouvelables. »
Plus de deux cents participants ont échangé sur les avantages et le potentiel des filières éolienne, de la petite hydraulique, de la biomasse, du biogaz et des combustibles renouvelables. Chaque atelier a permis aux intervenants de faire connaître leur expertise et de partager leur dynamisme.
« Je suis heureux de constater que la question des énergies vertes et les transports a suscité un vif engouement, » souligne monsieur Samray. « Je constate là un signe de notre expertise et de notre avant-gardisme sur cette question. »