AQPER - Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
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(2 mai 2018) Dans ce premier reportage de notre série « Femmes et Énergies Renouvelables », nous vous présentons le portrait de deux professionnelles de l’environnement : Jeanne Gaudreault, Chef - Environnement chez Innergex Énergie renouvelable et Ariane Côté, chargée de projets chez SNC-Lavalin - Environnement et géosciences.

Ingénieure forestière de formation, Jeanne a d’abord été consultante afin d’évaluer les impacts sur la végétation dans le cadre du premier appel d’offres pour un projet éolien, lancé par Hydro-Québec en 2003. « À l’époque, c’était mon premier contact avec les études d’impact sur l’environnement et le début d’une belle et grande aventure. En 2007, on m’a alors offert de me joindre à l’équipe d’Innergex pour superviser la réalisation des études et je n’ai pas quitté l’entreprise depuis. », explique-t-elle.

Fondée en 1990, Innergex énergie renouvelable est une compagnie entièrement québécoise qui développe des centrales hydroélectriques au fil de l’eau, des parcs éoliens, des parcs solaires photovoltaïques et des centrales géothermiques au Canada, en France, aux États-Unis et en Islande.

Ce que Jeanne préfère dans son travail, c’est de toucher à plusieurs facettes. « J’aime me rendre sur le terrain afin de m’assurer que nous respectons les conditions de nos permis, les lois et règlements en vigueur, que nous avons reçu toutes les autorisations nécessaires et que nous prenons en considération les préoccupations des communautés avec qui nous devons créer un lien de confiance. Il ne faut pas avoir peur de démystifier les projets; les défis qui en découlent sont très diversifiés et extrêmement passionnants! », répond-t-elle.

Sur les chantiers, elle doit également s’assurer que les travailleurs provenant des communautés locales soient priorisés lors des embauches. « Dans le cadre du projet de parc éolien Mesgi'g Ugju's'n en Gaspésie, on a eu jusqu’à 113 travailleurs Mi’gmaq sur le chantier. Pour ce faire, il nous a fallu travailler bien en amont, avec les trois communautés Mi’gmaq et l’entrepreneur responsable de la construction, afin de nous assurer que tout ce beau monde soit certifié pour ainsi accéder aux postes convoités », donne-t-elle en exemple.





En conclusion, si Jeanne pouvait donner un conseil aux femmes, ce serait de ne pas avoir peur de défoncer les portes. « Quand j’ai commencé mes études en génie forestier il y a une trentaine d’années, il y avait peu de femmes dans le milieu et c’est encore le cas aujourd’hui. Mon parcours professionnel a tout de même évolué et pris une tangeante que je ne soupçonnais pas au départ. Me voici donc aujourd’hui, Jeanne Gaudreault, heureuse d’œuvrer dans le domaine des énergies renouvelables et fière de pouvoir faire une réelle différence pour les gens, la planète et la société … »

« Ce que j’apprécie de travailler dans les énergies renouvelables, c’est qu’il s’agit d’un domaine assez jeune où l’amélioration et l’innovation ont leur place. C’est un milieu où l’apprentissage est continu et où la recherche de solutions novatrices est constante pour préserver l’environnement », nous dit Ariane Côté, chargée de projets chez SNC-Lavalin - Environnement et géosciences.

Ariane est en impartition au sein de l’équipe d’EDF Renouvelables, depuis plus de 4 ans. Elle est impliquée dans des projets éoliens et solaires au Québec et en Ontario. Comme vous le verrez, ses tâches sont variées. « En phase de développement de projets, je travaille à l’analyse des paramètres environnementaux et sociaux d’un site. Je fais des rencontres et des consultations avec les parties prenantes tels les élus, les agences gouvernementales, les copropriétaires, les utilisateurs du territoire, les propriétaires de lots et autres groupes ou gens concernés par le projet. Ainsi, mes responsabilités ne se limitent pas aux sites des projets, mais au développement de ceux-ci en tenant compte des besoins et des préoccupations du milieu d’accueil. En phase construction, je suis amenée à me rendre sur les chantiers pour m’assurer du respect des engagements. Et en phase opération, je coordonne les travaux de suivis environnementaux notamment sur la faune, la végétation, le son, le paysage », nous décrit-elle.

C’est la géographie qui l’a amenée dans le domaine de l’environnement. Après son baccalauréat en géographie à l’Université du Québec à Montréal, elle a fait une maîtrise en aménagement du territoire et systèmes d’informations géographiques. « Ces systèmes sont des outils qui permettent d’analyser plusieurs paramètres et éléments du milieu biologique, physique et humain, et ce, à toutes les étapes d’un projet» explique-t-elle. Son projet de recherche portait plus spécifiquement sur l’utilisation de ces outils dans le cadre de l’évaluation des impacts environnementaux de parcs éoliens.

Après quelques années à travailler au développement éolien en France et au Québec, elle a œuvré dans le Grand-Nord québécois sur des projets hydroélectriques et ensuite dans le secteur minier en Afrique « avant de revenir, dit-elle, à mes premiers amours : l’éolien et le solaire».

Ariane Côté, chargée de projets chez SNC-Lavalin - Environnement et géosciencesPourquoi travailler dans le domaine des énergies renouvelables ? « En travaillant dans les énergies renouvelables, j’ai le sentiment de contribuer au bien de l’environnement et des générations à venir. Ce qui correspond entièrement à mes valeurs personnelles », répond-t-elle sans hésiter.

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