Appui des gouvernements au projet de traitement des matières organiques par biométhanisation à Saint-Hyacinthe : Les premiers pas de la biométhanisation au Québec !
26 juillet 2012 – – L’Association québécoise de la production d’énergie renouvelable (AQPER) accueille favorablement l’annonce de la deuxième phase du projet de traitement des matières résiduelles organiques par biométhanisation à Saint-Hyacinthe. « Cette filière énergétique est vouée à un avenir prometteur. Pour réaliser son plein potentiel, il faut toutefois dès maintenant créer un marché énergétique diversifié et durable pour l’énergie du biogaz », affirme Jean-François Samray, Président directeur général de l’association.
« Nous félicitons la Ville de Saint-Hyacinthe et Gaz Métro pour cette entente de gré à gré qui garantit au producteur un marché et ouvre la voie aux nombreuses municipalités ayant exprimé leur volonté de prendre ce virage rentable et nécessaire du point de vue environnemental », dit Jean-François Samray, Président-directeur général de l’AQPER.
Excellente façon de valoriser nos matières résiduelles organiques, l’injection de biométhane dans le réseau gazier n’est que l’une des utilisations potentielles du biogaz, qui peut également être substitué au pétrole dans les transports lourds, servir de carburant de chauffage des édifices et produire de l’électricité dans des unités de cogénération. Au Québec, il contribue d’ailleurs à réduire tant les émissions de GES que les coûts de chauffage des municipalités, producteurs agricoles et entreprises agroalimentaires qui ont investi dans la technologie.
« Il faut maintenant passer à la prochaine étape », ajoute monsieur Samray. « Sans un programme de valorisation systématique, nous ne pourrons réaliser le plein potentiel de la filière. L’entente entre la Ville de St-Hyacinthe et Gaz Métro devra être sanctionnée par la Régie de l’énergie. Il serait grand temps et beaucoup plus efficace que le gouvernement du Québec lance un programme de mise en valeur de l’énergie du biogaz afin que le traitement par biométhanisation des matières résiduelles organiques devienne un réflexe au Québec et que cette nouvelle filière énergétique réalise son plein potentiel. »