Accord à la COP-2: L’industrie des énergies renouvelables est prête à réaliser la transition
Québec, 12 décembre 2015 – À la suite d’une nouvelle entente internationale sur la question des changements climatiques, l’Association québécoise de la production d’énergie renouvelable (AQPER) félicite le gouvernement du Québec et particulièrement le premier ministre, Philippe Couillard, pour sa présence remarquée et son leadership à Paris lors de la conférence sur le climat COP 21. L’association se réjouit également de voir les énergies renouvelables et leur développement sur notre territoire placés en clé de voute du discours des représentants québécois. « La planète a cheminé et le Québec fait partie des locomotives », a constaté le PDG de l’organisation, M. Jean-François Samray.
En septembre dernier, dans le cadre de ses représentations en vue de la prochaine politique énergétique du gouvernement du Québec, le président directeur général de l’AQPER, a fait valoir, documentation à l'appui, qu'il serait non seulement possible, mais que ce serait rentable de réduire de 30 % la consommation de pétrole d'ici 2030 par une utilisation accrue des énergies renouvelables. À la lumière des travaux en cours à Paris, de la volonté exprimée par le gouvernement canadien et par nos représentants québécois, nous sommes à même de constater que les objectifs de l’AQPER sont en ligne avec ces aspirations.
L’accord historique adopté aujourd’hui a pour objectif de contenir bien en deçà de 2 degrés Celsius l'augmentation de la température moyenne, mais aussi de s'efforcer de limiter cette augmentation à 1,5 degré. Cette cible amènera la planète à se tourner vers de nouvelles sources d’énergies renouvelables.
« Au cours de la COP-21, nous avons entendu les dirigeants nationaux parler à maintes reprises de l’importance de se défaire de notre dépendance aux hydrocarbures et de poursuivre le développement des différentes sources d‘énergies renouvelables. Maintenant il faut passer à l’action! Nous pouvons assurer les Québécoises et Québécois que l’industrie québécoise est prête à relever le défi et à prendre une place prépondérante dans le développement de ces énergies au Québec, au Canada et partout en Amérique du Nord. Nous espérons d’ailleurs que la prochaine politique énergétique du Québec nous en donnera les moyens.» a conclu M. Samray.