AQPER - Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
AQPER - Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
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Montréal, le 23 mai 2014 –L’Association québécoise de la production d’énergie renouvelable (AQPER) trouve intéressants les résultats du premier trimestre de 2014 divulgués aujourd’hui par Hydro-Québec. « La hausse des revenus est une bonne nouvelle pour les finances publiques », dit Jean-François Samray, président-directeur général de l’Association. « Ces revenus supplémentaires contribueront à l’effort pour réduire le déficit du Québec. Par contre, certains constats s’imposent ».


Finie l’électricité à rabais
Les chiffres publiés par la société d’État démontrent que le cycle du bas coût de l’électricité sur les marchés américains est maintenant terminé. Le froid, combiné à l’insuffisance des infrastructures de distribution de gaz naturel dans ces marchés ont poussé à la hausse le prix de l’électricité, qui a connu son plancher en 2012. De fait, le prix moyen-(incluant les heures de pointe et les heures creuses)-a été d’environ 14,5 ¢US/kWh  sur les marchés de la Nouvelle-Angleterre et de New York.

Des opportunités manquées
Même si les revenus d’exportation sont en hausse de 230 M$, force est de constater que la société d’État s’est privée d’importants revenus associés à la nature renouvelable de l’énergie éolienne. Ainsi, en vendant sur le marché de la Nouvelle Angleterre les attributs environnementaux de l’énergie éolienne dont elle dispose, Hydro-Québec aurait pu obtenir une prime supplémentaire de 6¢/kWh, soit 6 M$US/TWh par rapport aux revenus qu’elle a engrangés. 

De l’énergie verte recherchée
L’AQPER tient à rappeler qu’Hydro-Québec, dans les contrats qu’elle a signé avec les producteurs d’énergie renouvelable, achète l’énergie, la puissance et les attributs environnementaux (crédits verts pouvant être vendus sur certains marchés). L’électricité est utilisée pour répondre aux besoins des Québécois ou encore exportée, mais rien n’est fait des attributs environnementaux. Or, selon une étude commandée par l’AQPER auprès de la firme La Capra de Boston, ces « crédits verts », obtenus par les productions éolienne, à partir de biomasse/biogaz ou de petite hydraulique, avaient une valeur oscillant entre 5,5 ¢/kWh et 6,6 ¢/kWh sur le marché de la Nouvelle-Angleterre. En ne commercialisant pas ces attributs, Hydro-Québec prive annuellement le Québec de millions de dollars.

« À la lumière d’une reprise de l’économie américaine et donc de la demande en électricité, il devient impératif qu’Hydro-Québec maximise non seulement chaque goutte d’eau qu’elle turbine, mais également chaque kWh qu’elle achète », dit M. Samray

À propos de l’AQPER
L'AQPER a pour mission de promouvoir le développement et l'utilisation des énergies renouvelables comme levier de développement économique et de développement durable. L'Association représente les intérêts des producteurs et développeurs d'énergies renouvelables de même que ceux des entreprises de biens et services, centres de recherche et organismes qui les supportent.

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