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Fransaskois en Haute-Gaspésie

 

 

Trois des acteurs de cette mission en Haute-Gaspésie : la présidente de la SADC Gaspé-Nord, Jocelyne Poitras, André Carignan, chef de la délégation fransaskoise, et Richard Marin, d.g. de la SADC Gaspé-Nord. (Photo Pierre Morel)

 


Terrain d’apprentissage et d’échanges

Par Pierre Morel   

Une délégation de six représentants de la Saskatchewan était de passage en Haute-Gaspésie, cette semaine, afin de mieux comprendre certaines particularités régionales, notamment au plan récréotouristique et surtout du secteur éolien.

 

onfrontée au vieillissement de la population, à l’exode des jeunes et préoccupée par le développement de l’énergie verte, la délégation fransaskoise a concentré une partie de son séjour en Haute-Gaspésie à mieux comprendre comment se développe et progresse l’industrie éolienne. Le responsable de la mission, André Carignan, a expliqué qu’en raison des prix élevés de l’énergie, le principe des parcs éoliens communautaires méritait d’être mieux compris. Même s’il existe déjà des parcs en Saskatchewan, parcs contrôlés par une société d’État, M. Carignan indique que l’expertise acquise au Québec en matière de réglementation permettrait de mieux orchestrer le développement de cette énergie.

 

Il se disait également intéressé de savoir comment certaines entreprises de la Haute-Gaspésie avaient réussi à développer des produits de deuxième transformation. Pour lui, les deux collectivités auraient avantage à multiplier ce genre de rencontres, d’autant plus qu’il a plusieurs similarités et qu’il n’y a pas de barrière linguistique. Pour le préfet de la MRC de La Haute-Gaspésie, Majella Émond, un tel échange permet de découvrir, de part et d’autre, les approches du développement économique. « Ce qui est intéressant, c’est de vérifier si, dans un avenir rapproché, on pourra tisser des liens assez serrés pour que des entreprises d’ici et de la Saskatchewan travaillent ensemble. On a déjà un exemple entre Cusimer de Mont-Louis et la France, alors pourquoi ne pas entrevoir la même chose au pays ? », souligne-t-il. Dans le dossier éolien, Majella Émond indique que l’expertise acquise en Haute-Gaspésie, même au prix de certaines erreurs, peut être bénéfique aux Fransaskois.

 

Richard Marin, directeur général de la SADC Gaspé-Nord, soutient que le partage d’expertises entre milieux francophones constitue déjà un point positif. Dans un second temps, il espère qu’il se développe des alliances stratégiques entre entreprises afin de favoriser l’émergence de projets, tant au plan récréotouristique qu’agroforestier. Il confirme d’ailleurs que le projet agroforestier de la Haute-Gaspésie avait été reconduit pour deux ans. Face aux résultats positifs et à l’invitation officielle lancée par les visiteurs, Richard Marin n’exclut pas qu’une mission commerciale de la Haute-Gaspésie soit éventuellement mise sur pied.

 

Le jeudi 5 mars 2009. 

http://www.lavantage.qc.ca/200903054327/actualites/terrain_dapprentissage_et_dechanges.html 

 

 

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