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12 mars 2015 - C'est devant les dirigeants et  leaders de l'industrie des énergies renouvelables du Québec que l'AQPER a étayé l'ensemble de ses propositions visant à assurer la pérennité de l'industrie et l'atteinte d'objectifs audacieux mais réalistes de diminution de gaz à effets de serre, les GES, au regard de la cuisante problématique des bouleversements climatiques qui affectent la planète et dont le Québec hérite à l'instar des pays industrialisés autant qu'en émergence.


La Vision 30/30 présentée par l'AQPER dénote qu'en 2012, le Québec est devenu un importateur massif d'énergie, ce qui affecte négativement son économie et sa balance commerciale qui affiche de ce fait un solde négatif de 29,8G $, l'énergie comptant pour 54 %.

Le président-directeur général de l'organisme, Jean-François Samray, a souligné l'urgence d'agir pour le Québec qui doit obligatoirement substituer les énergies propres à sa consommation de produits pétroliers pour réussir à réaliser son objectif de réduction de GES tout en stimulant une reprise économique dans l'ensemble de son territoire, et ce,  bien que certains progrès qualifiés de timides aient été réalisés depuis 1990, en particulier.

À ce chapitre, monsieur Samray a indiqué qu'en 2012, le Québec avait réussi à réduire de 7 % ses émissions de gaz à effets de serre et qu'au même rythme, la diminution serait de l'ordre de 13 % en 2019. C'est par contre loin de l'objectif optimal de 20 %, lequel pourrait être révisé à la hausse à l'occasion de la conférence de Paris de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en décembre 2015 et soumis à l'éventuelle conclusion de l'accord global tant attendu depuis l'échec de Copenhague.

« Cet accord, qui doit entrer en vigueur en 2020 est censé engager l'ensemble des pays afin de limiter à 2°C la hausse de la température globale moyenne d'ici 2100, par rapport à l'ère préindustrielle », a poursuivi monsieur Samray en mentionnant qu'avec les orientations de la Vision 30/30 de l'AQPER, le Québec pourrait marquer le pas dans la lutte aux GES. La stratégie proposée par cette Vision 30/30 se traduirait sur l'horizon des 15 prochaines années par une réduction de 30 %  de l'utilisation de produits pétroliers, par une augmentation de 30 TWh d'énergie renouvelable et des investissements globaux de 30 G$ dans l'économie de l'ensemble des régions. La consommation énergétique des Québécois se verrait aussi réduite.

Le président-directeur général de l'Association a précisé qu'en 2012, le Québec enregistrait une performance notable pour la limitation des émissions de GES. Les énergies tirées du pétrole, des procédées industriels, des opérations agricoles, du traitement des déchets et du charbon sont à elles seules responsables de l'émission de 78 MTCO2 dans l'atmosphère, à comparer à zéro (0) émission reliée en particulier à l'énergie éolienne, hydroélectrique, à celle générée par la biomasse et même l'uranium.

UN ACCOMPLISSEMENT MAJEUR AU PROFIT DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE

Remise de la photo gagnante du concours de photos 2014 de l'AQPER au ministre Pierre Arcand

Laurent Abbatiello, vice-président principal et directeur des finances, TUGLIQ; Jean-François Samray, président-directeur général, AQPER; Pierre Arcand, ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Ministre responsable du Plan Nord; Justin Bulota, projets et ingénierie, TUGLIQ; Pierre Rivard, président et chef de la direction et cofondateur, TUGLIQ; Jérôme Constentineau, chargé de projets, TUGLIQ.

L'AQPER a par ailleurs voulu saluer avec enthousiasme l'un des plus beaux accomplissements jamais réalisés à ce jour par l'industrie de l'énergie renouvelable. TUGLIQ Énergie, en partenariat avec Glencore Mine Raglan, a mis en service, en août dernier, la première éolienne d'envergure industrielle de 3 MW mise en service au Nunavik. Bien que les pales de l'éolienne tournent depuis quelques mois seulement, la société a confirmé que la mine a réduit, en date d'aujourd'hui, d'un million de litres sa consommation de diesel. « Notre vision est simple, mais ambitieuse : éliminer l'usage du diesel dans le Grand Nord et ainsi améliorer notre bilan environnemental collectif en misant sur des solutions énergétiques de proximité et respectueuses des communautés », a commenté Laurent Abbatiello, vice-président principal de TUGLIQ. Parallèlement à cet accomplissement majeur, l'AQPER a voulu couronner le talent d'un employé de TUGLIQ, Justin Bulota, en lui remettant la palme de son 3e concours de photos intitulé L'énergie renouvelable pour moi, un concours aussi ouvert au grand public.

Le président-directeur général de l'AQPER a conclu en affirmant que les énergies renouvelables, fruit d'une vision politique et d'une volonté collective historique, plus que jamais comptaient pour une valeur ajoutée dans le portefeuille énergétique québécois et pour lequel il faut aujourd'hui prévoir avant qu'il ne soit trop tard la substitution aux carburants fossiles, notamment, dont les réserves pourraient vraisemblablement être épuisées au milieu du Troisième millénaire.


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